QUELQUES MOTS ...

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 Roseline


Un moment au Soleil, sur un banc à Sospel,

Plus précisément devant une chapelle,

Sur   la route qui mène à Oliveta …

J’étais bien là, j’étais bien juste comme ça,

Ma guitare et mon émoi avions

Sorti  la   séquence   « émotion »

Je te garantis qu’il y avait du frisson.


Roseline,  Rien ne dure  bien longtemps. La cause :

Le vent, le temps,  le calme, la tempête,

Puis quelqu’un qui t’embête et tout s’arrête.


Nous essayions de plier le temps.

D’un buisson le claquement d’ailes d’un pigeon,

D’une tourterelle débusquée par le  chat de la maison,

Qui lui même se faisait  déposséder de sa proie,

Par le chien  noir et blanc, le gentil toutou qu’on croit.

Tout  ça  suspendit  nos  rêveries, comme une prophétie…


Roseline,  Rien ne dure  bien longtemps. La cause :

Le vent, le temps,  le calme, la tempête,

Puis quelqu’un qui t’embête et tout s’arrête.


Assister impuissant, à l’équilibre des forces de la nature,

Où le plus fort gagne toujours même si c’est dur,

Chassez le naturel, il revient au galop.

Un téléphone sonne et c’est  la sonnerie de trop,

L’éphémère de  tout ce calme, humm…  c’était beau.


Roseline,  Rien ne dure  bien longtemps. La cause :

Le vent, le temps,  le calme, la tempête,

Puis quelqu’un qui t’embête et tout s’arrête.


Sully DE                                                                                                                                   Puis quand je crois que  je vais  mieux                                                                                                                                 Tu me   plantes  un pieu   me tapes sur les  doigts                                                                                                                                      Pourquoi  quand j’ai  un petit boulot

c’est  un truc ou  il faut  se    lever  tôt

Pourquoi mes  collègues de  bureau

me plantent  des coups  de râteau    tout ça ce n’est pas  beau

Moi le coup de blues que    j’ai  c’est quand je pense   au passé

quand je suis  dépassé

JE regarde  les  ratées  Tout  ce que  j’ai  raté  tout ce que j’ai raté

Pourquoi  après le  travail  je lâche le  gouvernail   j’ dérive au comptoir

le soir ça finit   tard le  soir  et  je  continue à   boire parle moi  un peu de

l’espoir                                                                                                                                      Pourquoi quand une fille est belle quand ses yeux m’appellent

Ce n’est pas moi qui lui  roule une pelle

pourquoi les angles  sont carrés   tout est  rationnel

Je suis Rond  comme une queue de  pelle

Moi le coup de blues que    j’ai  c’est quand je pense   au passé

quand je suis  dépassé

JE regarde  les  ratées  Tout  ce que  j’ai  raté  tout ce que j’ai raté


Fin le 09 Mars 2013   Sully DE


Les Dames aux chats


Chanson sur ces dames qui  donnent à manger  aux  chats,

Parfois même dans le froid.

Elles ne les oublient pas,  en ville ou dans la cité,

Même dans des endroits bien pommés.


En te baladant, tu ne vois pas les bêtes en question :

Des restes de pâtés, des boites  de ronron,

Et des petites gamelles d’eau qui traînent près d’un caniveau.


Ces vieilles dames ne parlent pas tellement aux gens.

Elles sont investies d’une  mission.

Tous les  jours, les mêmes gestes et une seule peur :

Qu’on leur fasse mal, qu’il leur arrive malheur.  


Elles préfèrent peut-être les bêtes aux cons,

Jamais vu  un chat taper sur des gens,

Il y a tant des chats de gouttières qui n’ont pas de maison.


Dans mon immeuble une dame que j’observais.

Elle nourrissait les Chats du quartier.

Je me suis dit : c’est marrant,  où j’étais avant,

Quelqu’un d’autre faisait ça exactement,

Heureusement qu’elles existent ces dames là.


Se nourrir, ce n’est pas simple.

Quand tu es  un chat, les poubelles fermées :

Aucune chance pour un félidé, d’y penser…


Même après un raz de marée, elles seraient  là.

Quand je pense qu’il y en a qui veulent interdire ça.

Faut avouer que donner à manger aux pigeons,

C’est déjà interdit pour  de bon.


Les animaux à notre époque doivent s’accrocher,

Il n’y a ni de branches, ni arbres pour grimper,

Même les humains, fouillant dans les détritus, risquent le PV.

 

Sully DE


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Photo de Laura SICCARDI

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